RÉPERTOIRES CLASSIQUES
& CRÉATIONS CONTEMPORAINES
AC Opéra Ballet Production
Ce programme offre l'occasion exceptionnelle de découvrir les talents des Étoiles
et Solistes de l'Opéra National de Paris et de danseurs internationaux.
Ces artistes, que l'on peut voir dans les grands rôles au Palais Garnier ainsi que
sur les principales scènes internationales, évoluent ici dans un spectacle alliant
classicisme et modernité.
Qu'ils se risquent aux grands morceaux de bravoure, extraits des joyaux du répertoire
classique ou interprètent des créations contemporaines, ces danseurs au sommet
de leur art transmettent au public un concentré d'émotions et de grâce.
« A THING OF BEAUTY IS A JOY FOR EVER »
« Toute belle oeuvre reste à jamais source de joie » John Keats,
The Poetical Works of John Keats, Londres, 1884.
Répertoire non exhaustif
La Belle au Bois Dormant, Le Mariage d'Aurore, Acte III
Chorégraphie : d'après Marius Petipa
Musique : Piotr Ilyitch Tchaikovski
« Ballet des ballets », comme le qualifiait Rudolf Noureev, La Belle au Bois Dormant demeure un des joyaux du patrimoine de la danse. Créé en 1890 au Théâtre Mariinski de Saint-Pétersbourg, il est l’œuvre conjuguée du chorégraphe Marius Petipa et du compositeur Tchaikovski. S’inspirant du conte de Charles Perrault, ils conçoivent un « ballet féerie » où s’entremêlent le rêve et la réalité, où fées et marraines, forces du Bien et du Mal se disputent le sort de deux jeunes gens.
La Paix des Étoiles, Danse des Hommes
Année : 2007
Chorégraphie : Julien Lestel
Musique : Jacques Diennet
Accessible à tous, La Paix des Étoiles nous plonge dans le domaine de l'imaginaire, du rêve, de la poésie et de la nuit royaume des esprits et des génies - mais également dans un univers cosmique et futuriste. Un monde symbolique traduit par des mouvements fluides, aériens et charnels, mais aussi un monde festif comme une fête électronique inspirée par les couleurs vives et synthétiques de la ville, exprimé par une gestuelle puissante, énergique voire explosive. Moderne, inventif et créatif ce ballet révèle le spectateur à son propre imaginaire grâce aux perceptions et aux émotions qu'il éprouve face à une multiplicité d'images.
The Voice Duo
Année : 2007
Chorégraphie : Julien Lestel
Musique : Jacques Diennet
Ce ballet créé pour la ville de Marseille, capitale européenne de la culture 2013, plonge le spectateur dans un univers conceptuel, moderne, ludique, mais également émotionnel et poétique. Les thèmes abordés sont ceux de la nuit, de l’imaginaire, du rêve et de la poésie, exprimés par des mouvements fluides, aériens, subtils et délicats dans une finesse parfois transparente, vécue sans retenue. Le rêve, loin d’être un phénomène absurde ou magique, possède un sens : il est l’accomplissement d’un désir. Nous confierons à l’image poétique qui s’en dégagera, le soin de dépasser le réel.
Puccini, extrait
Création : 2014
Chorégraphie : Julien Lestel
Musique : Giacomo Puccini
Manon Lescaut, La Bohème, Tosca, Madame Butterfly… les héroïnes du compositeur Giacomo Puccini, au destin souvent tragique, sont en scène sur les plus beaux arias. Cette chorégraphie est un hommage à l’opéra et particulièrement à cet illustre compositeur disparu il y a 90 ans. En résonnance à ces airs connus de tous, des œuvres symphoniques illustrent ainsi la maîtrise de l’orchestration exceptionnelle de Puccini, aux multiples innovations harmoniques.
Les Âmes Frères
Année : 2007
Chorégraphie : Julien Lestel
Musique : Philip Glass
Costumes : Patrick Murru
Créé en 2007 à l’Espace Cardin, à Paris, les Âmes Frères emmène le spectateur vers une émotion suscitée par la gestuelle et l’entraîne dans une dynamique où se côtoient puissance, sensualité et poésie, mises en valeur par la technique virtuose des interprètes. Élisabeth Maurin, ancienne Étoile de l’Opéra de Paris, a décrit Les Âmes Frères comme une oeuvre « d’une dimension très personnelle dans un corps à corps à la fois physique, harmonieux, d’un esthétisme dénué de tout artifice auquel vient se mêler la profondeur de la pensée dans son rapport à l’autre […], qui nous amène à une dimension plus universelle en quête d’identité « vraie », de l’être humain face à sa propre histoire ».
Roméo et Juliette
Chorégraphie : d'après Leonide Lavrovski
Musique : Sergueï Prokofiev
En 1934, à la demande du Ballet de Kirov (aujourd’hui Mariinsky) de Leningrad, Sergueï Prokofiev entame la composition de Roméo et Juliette, achevée l’année suivante. Refusée par le commanditaire initial, Prokofiev propose ensuite l’oeuvre au Bolshoi. Les artistes de la célèbre compagnie moscovite la jugèrent impossible à danser, et ce n’est qu’en 1938 que Roméo et Juliette est enfin créé, à Brno (République Tchèque). En 1940, le Kirov révise sa position, et l’ouvrage y est donné pour la première fois en Russie avec la chorégraphie de Leonid Lavrovski, qui passera à la postérité. D’autres versions du ballet feront également date, telle celle de Kenneth MacMillan (Londres, 1965) et de Rudolf Noureev (Londres, 1977 puis Paris, 1984).
Constance
Année : 2009
Chorégraphie : Julien Lestel
Musique : Philip Glass
Costumes : Patrick Murru
Inspiré de L’Amant de Lady Chatterley de D.H. Lawrence (1928), l’ouvrage met en exergue
la trame du roman anglais dans une évolution tripartite allant de l’enfermement de tous les personnages à l’épanouissement de Constance et de Mellors, chacun des personnages étant interprété par un ou plusieurs danseurs. Avec une gestuelle fluide mais percutante, Constance
et Mellors, emportés dans leur élan de liberté, évoluent dans un espace intemporel, rebelles aux exigences de la société anglaise post-victorienne. Constance symbolise ainsi le parcours possible de l’être humain, de l’isolement à l’ouverture vers soi et vers autrui et, par là, revêt une dimension universelle..
For me, Formidable
Hommage à
Charles Aznavour
Année : 2010
Chorégraphie : Vincent Chaillet
Parole : Charles Aznavour
Charles Aznavour, grand homme de la chanson française, est un chanteur intemporel,
il nous étonne encore et toujours. Vincent Chaillet interprète cette chanson en établissant un véritable dialogue avec le public, une gestuelle narrative qui requiert une très grande maîtrise
de la danse contemporaine.
Anastylose
Année : 2010
Chorégraphie : Julien Lestel
Musique : Franz Schubert, Frédéric Chopin
Costumes : Patrick Murru
Au sens propre, anastylose est un terme d’architecture plus spécifique à l’archéologie qui correspond à la reconstruction d’un monument en ruine à partir des éléments d’origine restés
sur place ; les manques sont comblés par des ajouts nouveaux. L’anastylose est le pendant
de la résilience en psychologie. Dans le ballet Anastylose, les trois danseurs se retrouvent pour reconstruire ce qui a été brisé ou détruit dans leur passé. En rassemblant et en réajustant différentes expressions du langage académique de la danse sous toutes ses formes, ils nous livrent une chorégraphie puissante et délicate, une manière d’accepter et d’apprivoiser leurs profondes et intimes cicatrices.
La Mort du Cygne
Chorégraphie : d'après Michel Fokine
Musique : Camille Saint-Saëns
Michel Fokine est un chorégraphe des Ballets Russes de Diaghilev, il crée en 1905 le solo
« La Mort du Cygne » pour la ballerine Anna Pavlova. Ce succès du répertoire classique retrace les derniers instants du cygne, son dernier souffle avant de s’abandonner à la mort.
Le thème de la mort du mouvement influence nombre de chorégraphes contemporains.
Le Lac des Cygnes
Chorégraphie : d'après Marius Petipa
Musique : Piotr Ilitch Tchaïkovski
Le Lac des Cygnes fut créé en 1877 à Moscou, au Bolshoi, sur une chorégraphie aujourd’hui totalement oubliée de l’autrichien Wenzel Reisinger; les premières représentations se soldèrent par un échec retentissant, et ce n’est que lorsqu’il fut remonté en 1895 à Saint-Pétersbourg,
au Mariinsky, par Lev Ivanov et Marius Petipa, que l’ouvrage aujourd’hui mondialement célèbre connut enfin le succès. Dans la chorégraphie qu’il réalisa pour l’Opéra de Paris, Rudolf Noureev apporta également une touche personnelle au Pas de Deux du Cygne noir, qui devint un Pas de Trois : Rothbart, le mauvais génie, se joignait à Odile, l’alter-ego maléfique de la pure Odette, pour tromper l’innocent et naïf Siegfried, et l’entraîner vers un destin funeste. Cette page très virtuose, demeurée l’une des plus célèbres du répertoire romantique, est régulièrement présentée en tant que morceau détaché dans les programmes des galas de danse internationaux.
