Le Corsaire est un ballet créé en 1856 à Paris, par Joseph Mazillier sur un poème de Lord Byron. Marius Petipa en propose une nouvelle version en 1899 à Saint-Pétersbourg. En 1962, Rudolf Noureev et Margot Fonteyn reprennent le Pas de Deux dans lequel se mêlent virtuosité et élégance. De nombreuses troupes ont proposé de nouvelles relectures de cette oeuvre. Si le ballet complet n’est au répertoire que de quelques compagnies, le célèbre Pas de Deux entre Medora et Conrad est au répertoire de toutes les troupes du monde.
José Martinez, Danseur Étoile de l’Opéra National de Paris, chorégraphe et récemment nommé Directeur de la Compagnie Nationale de Danse de Madrid a remporté le Prix Benois de la Danse 2009, dans la catégorie Chorégraphes.
Dans cette pièce, José Martinez s’amuse avec les codes classiques,
la construction du Pas de Deux et amène une pointe d’humour à ces instants de bravoure portés par un danseur et une ballerine.
Celle que l’on a jadis étiquetée « l’intellectuelle du Fado », la chanteuse portugaise Misia aime évoquer ces femmes mi-sorcières mi-prêtresses en faisant vivre les textes signés Lidia Jorge, Helia Correia ou Amélia Muge, et puise son inspiration dans les musiques du Fado traditionnel. Jean-Philippe Dury (Opéra National de Paris 1997-2004) a chorégraphié ce Pas de Deux intime révélant l’émotion entre deux êtres.
Ce duo explore les liens entre un homme et une femme. Que se passe-t-il entre un homme et une femme ? Quel lien peut jouer la danse dans cette relation ? Dans cette pièce, Kader Belarbi, Danseur Étoile de l’Opéra National de Paris, chorégraphe et récemment nommé Directeur de la Danse au Théâtre du Capitole à Toulouse, propose d’étudier les relations au sein du couple.
Victor Gsovsky (1902–1974), chorégraphia le Grand Pas Classique sur un extrait du Dieu et la Bayadère, ballet de Philippe Taglioni créé à l’Opéra de Paris en 1830, sur une musique d’Auber. Yvette Chauviré et Wladimir Skouratoff furent les premiers interprètes de ce Grand Pas au Théâtre des Champs-Élysées (le 12 novembre 1949), que Victor Gsovsky avait conçu comme un hommage à la danse française.
Ce ballet créé pour onze danseurs fut présenté au Théâtre des Champs Élysées en juin 2011. Julien Lestel tend à décrire les affrontements de l’âme et du corps, conduisant à un équilibre suprême, constamment fragile. In fine, la substance spirituelle l’emporte toujours sur la matière charnelle. La gestuelle est à la fois, puissante, terrienne, mais aussi subtile et délicate dans
une finesse transparente vécue à coeur ouvert.
Créé pour le Ballet National de Marseille, Somewhere met en scène 13 danseurs. Cette pièce repousse les limites de la gestuelle néoclassique toujours plus loin. Les corps s’allongent, les gestes s’étirent, les mouvements s’enchaînent avec fluidité, alliant performance technique, harmonie et émotion. Un univers où les danseurs, puisant au plus profond de l’intime, nous livrent, dans une sincère mise à nu, une danse empreinte de poésie et de sensualité.
Représenté pour la première fois au Théâtre Bolshoi de Moscou le 14 décembre 1869, inspiré du roman de Cervantès, Don Quichotte est l’une des oeuvres les plus prestigieuses de l’histoire de la danse classique. Interprété par les plus grandes stars de ballet, Don Quichotte est l’un des sommets dans l’art de la danse. Le ballet mêle l’intrigue amoureuse de la jeune Kitri et du barbier Basilio à l’odyssée du « chevalier à la triste figure ». Don Quichotte, un vieux chevalier excentrique obsédé par l’idéal de la chevalerie, est hanté par la vision d’un amour utopique, Dulcinée. Le ballet est composé d’épisodes célèbres comme la rencontre avec les comédiens ambulants, la bataille contre les moulins à vent et le célèbre « Pas de Deux » de Basilio et Kitri, plein de virtuosité, devenu cheval de bataille pour les Étoiles classiques.
Au travers d’une écriture chorégraphique délicate et aiguisée, le spectateur est emmené dans une ambiance intemporelle. Cette pièce de quinze minutes pour cinq danseurs sur des musiques de Max Richter nous plonge dans un univers abstrait, énigmatique et poétique. Quatre hommes rassemblés dans un espace nu et désert évoluent ensemble. Ils ont tous un lien particulier avec la femme qui les rejoindra. On peut imaginer que l’un représente une de ses histoires passées, l’autre son histoire présente tandis que les deux autres seront peut-être dans son futur.
Le parcours de Benjamin Millepied a de quoi impressionner. Initié par sa mère, professeur de danse contemporaine, il brûle rapidement toutes les étapes pour devenir depuis 2002 Premier Danseur au prestigieux New York City Ballet. Il est également chorégraphe et à ce titre il signe Triade, une chorégraphie en hommage à Jerome Robbins. Il est nommé en janvier 2013 à la tête du Ballet de l’Opéra National de Paris.
Ce Pas de Deux nous transporte au coeur d’un amour irrationnel entre les deux héros mythiques. Leur première rencontre est toute naturelle, comme s’ils se connaissaient depuis toujours, et pourtant ils ne se sont jamais rencontrés. Ils savent au plus profond de leur âme qu’ils sont faits l’un pour l’autre. Dans cette oeuvre magistrale de Wagner, Elle est la voix, Il est l’orchestre, et ils s’accordent à la perfection.
Attilio Labis, considéré comme l’un des plus grands chorégraphes français du 20e siècle,
nous offre l’une de ses chorégraphies les plus lyriques. Sur une musique d’une rare intensité dramatique il illustre parfaitement la puissance et la force qu’une femme peut avoir sur un homme. Un seul geste et un seul regard suffiront à la jeune femme pour que le grand guerrier Spartacus ne parte pas au combat mais reste à ses côtés pour l’aimer.
Chef-d’œuvre du répertoire romantique, Giselle est un ballet aérien et intemporel sur l’amour éternel. Au deuxième acte, rongé par le remords et la culpabilité, Albrecht erre dans les bois
à la recherche de la tombe de Giselle afin de s’y recueillir. Contre toute attente, la jeune fille se présente à lui sous les traits d’une « wili », un fantôme de jeune fille, morte pour avoir trop aimé la danse ou disparue à la fleur de l’âge sans avoir assez satisfait cette folle passion.
Hélas ! dès que l’aube pointe, – après avoir dansé ensemble un émouvant et poétique
Pas de Deux où Giselle semble véritablement flotter dans les airs – l’impondérable wili rejoint
son royaume nocturne et Albrecht se retrouve seul, hanté par ses tourments.
Inspiré du célèbre roman de Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, Esmeralda fut présenté pour la première fois par le Ballet du Her Majesty’s Theatre à Londres en 1844. Pour ce qui est du Pas de Deux du 3ème acte, c’est celui qu’on appelle couramment le « Pas de Deux du tambourin ».
Il s’agit d’un Pas de Deux souvent donné dans les galas ou les concours car c’est un morceau très brillant truffé de difficultés techniques.
Le ballet Casse-Noisette est le fruit d’une collaboration entre le compositeur Piotr Ilitch Tchaïkovski et le maître de ballet français Marius Petipa. Ballet en deux actes composé en 1892, il est joué pour la première fois au Théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg le 6 décembre de la même année. Casse-Noisette caractérise le ballet « fin de siècle », particulièrement celui de la cour des tsars où il était traité en divertissement somptueux. La présence d’un français comme chorégraphe et maître de ballet à la cour n’a rien d’étonnant. Depuis longtemps, la France exportait dans toute l’Europe ses danseurs et danseuses. Très à l’aise dans le style féérique, Petipa a proposé lui-même à Tchaïkovski le sujet de Casse-Noisette.
La Liste de Schindler
Compositeur : John Williams
Suites de Bach
Compositeur : Jean-Sébastien Bach
Czardas
Compositeur : Vittorio Monti
La Méditation Thaïs
Compositeur : Jules Massenet
Mise en scène : Alexandra Cardinale